Couleurs

Scénario et dessin de Sylvain Escallon

Un jeune homme se réveille, éreinté, dans un train.très fatigué. Il ne sait pas trop où il est mais l’homme, assis en face de lui, Herman, est prêt à le loger, le temps qu’il se repose. Ce jeune homme trouve un peu de paix chez Herman. Mais chaque nuit, il se lève pour peindre des toiles dans un véritable élan de folie. Le jeune homme est semble-t-il guidé par une force intérieure qui intrigue Herman.

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Ce roman graphique joue sur le contraste (tant visuel que scénaristique). La couleur apparaît au milieu de cette histoire en noir et blanc, Herman apparaît dans la vie du jeune homme, celui-ci se lève en pleine nuit pour créer. Ces chocs amènent la même question : ces changements, ces rencontres sont-ils des bienfaits ? Le doute est donc ce qui mène la lecture et l’auteur distille un climat de suspicion très facilement. Les personnages et les décors sont très bien trouvés et maîtrisés. Cela installe un véritable climat, digne de la science-fiction. Mais l’histoire souffre d’un développement un peu répétitif. La maîtrise visuelle compense cette légère lenteur. Le noir et blanc est magnifique et éclatant.

Cette bande dessine est publiée par Sarbacane au prix de 18,50€.

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