Maya, poussières d’étoiles

Scénario et dessin d’Adam Devreux

Maya est une petite fille qui observe le monde et partage ses réflexions avec son copain Léonardo ou son oncle Eugène. Tout y passe ! Dieu, les végétaux, le véganisme, la mort…

Adam, dessinateur de Game Over, marche dans les pas de Quino et de sa Mafalda. Ici, Maya est brune, déterminée et ose partager ses idées sur le monde. La référence est claire et assumée par l’auteur. Il prolonge la dynamique pour nous embarquer dans son monde. La BD commence justement par la présentation de cette Terre par oncle Eugène à Maya. Elle l’interrompt et déploie progressivement toute une réflexion sur cette Terre dont elle tente de comprendre les règles et les fonctionnements. Ses réparties sont drôles, son air frondeur impressionne. La tendresse des relations fonctionne et l’auteur approfondit son histoire, notamment la disparition de ses parents. Cette petite fille a des fêlures et grandit avec. Elle quitte l’enfance (un peu forcée par les drames personnels) pour aborder l’adolescence. Elle est à cheval entre deux mondes. Le dessin pencherait vers l’innocence et les propos vers une conscience de l’autre. Malgré de lourdes ancêtres, la BD développe son univers et Maya interpelle, amuse et émeut. Une BD dont je suis curieux de découvrir la suite.

Cette BD est publiée par Glénat au prix de 14,50€.

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